J’ai travaillé quasi sans interruption sous la direction de Pierre de 1997 à 2013. Au début c’était mon patron, point. Après, il m’a fait confiance, m’a donné ma chance, m’a jeté dans le grand bain pour voir si je savais nager, comme il disait. C’est là qu’a commencé de naître mon profond respect pour Pierre : être à l’écoute de tous, être bienveillant et serein, donner sa chance à tous ! Oui ça existe ! Au fil des années, j’ai pu l’observer, m’inspirer de lui, le copier, comprendre que nous n’avions pas les mêmes caractères, me remettre en question chaque fois que nous n’avions pas le même avis ou la même analyse, puis devenir complice, arriver à nous confier l’un à l’autre nos pensées personnelles qui dépassaient de très loin le cadre professionnel, à nous faire entièrement confiance. J’avais tout de suite perçu son intelligence, son habileté, sa souplesse managériale mais au fil du temps, j’ai découvert sa bienveillance, son empathie, sa grandeur d’âme, son regard tourné vers l’autre. Je sais ce que je lui dois, je sais qu’il a pris des risques pour moi, je sais qu’il l’a fait pour tant d’autres. C’était quelqu’un de bien, quelqu’un de bien. Il restera à jamais mon patron, celui qu’on voudrait tous avoir croisé dans sa vie.
Toutes mes pensées vont vers sa famille, vers vous Sylvie et vos enfants Marie-Agnès et Bastien.