Notre week-end de saint Valentin au Pégase nous a laissé une impression de volupté continuelle, volupté qui s'imprime d'une encre que l'on veut éternelle, tellement elle est intense dans notre mémoire « Aphrodite ».
Une semaine est déjà passée et nous nous repassons le film de notre couple, les traits tirés, arrivant sur le parking de l'établissement, dont les allées et les abords sont hyper nickels, une propreté accueillante dans un cadre de pierres et de verdures tels des restanques aux abords de l'Argens dont le clapotis de la rivière nous rappellera le clapotis de nos ébats dans une chambre « Provence » ou « Libertine », sus-nommées par les hôtes de ces lieux envoûtants et magiques dont ils ont le secret de l'alchimie.
Pudiques et prudes s'abstenir ! Nous avons profité du sauna et du jacuzzi dans le plus simple appareil car sans être des bombes, nous sommes libres, et, en tenue d'Adam et Eve, nous nous sentions vraiment les plus libres, sans être sur la proue d'un célèbre bateau, nous étions « les rois du monde ! »
Il faut préciser que la maîtresse de maison, lors de notre arrivée, a eu le don de nous mettre à l'aise avec son sens de l'accueil inné. On ne peut que fondre devant une telle douceur d'âme.
Nous ne sommes pas venus faire les chroniqueurs de critiques, seuls les prétentieux le font – pas d'étoiles en jeu, ni même de toques – à quoi bon ?
Cela dit en passant, bien des établissements capés d'étoiles devraient prendre exemple sur la propreté des lieux, l'accueil de Madame et la gentillesse de Monsieur.
Restons nous mêmes !
Le propriétaire, un homme que la Provence a rendu bon comme le pain, un vrai chamallow pour ses clients – Je revois cette scène dans la boîte de nuit où Christine en faisant son show, en train de plonger son regard dans celui de son mari, et je me suis dit, à cet instant, que lui aussi, était « le roi du monde ». Au vue de tant de bonté et de tendresse dans le regard, en être le témoin vous émeut, l'effet fût tellement irradiant que nos dames, les unes après les autres se sont senties...Pour la magie, nous n'en dirons pas plus et aussi par respect pour votre imagination...
Au fait ! Nous n'avons pas parlé du repas !
Pour reprendre une formule de commentateur, c'est vrai que nous ne venons pas pour ça !
Cependant, je me rappelle d'un excellent tartare de saumon et d'une mousse au chocolat délicieuse et pour tout vous dire, nos yeux étaient plus souvent plongés dans les regards que dans notre assiette, sans connaître personne à l'arrivée, la convivialité et le bon esprit régnant autour de la table ont été propice à faire connaissance. Et puis, je ne sais pas pour vous, mais entre nous, lorsque notre commutateur est sur le mode « amour » ou le mode « sexe » nous n'aimons pas avoir le ventre plein, on aime se sentir leste, svelte, une impression de lourdeur dans le ventre n'a rien d'aérien pour faire des prouesses, d'autant plus que nous avons fait l'amour toute la journée, toute la nuit jusqu'au petit déjeuner.
Sentiment d'enivrant bonheur que nous ont procurés les lieux de Christine et Patrick, aussi par l'ambiance et la convivialité qu'ils ont su mettre.
je m'aperçois que je n'ai pas parlé du toutou, et Dieu sait si j'aime nos amis les bêtes, mais là encore je ne suis pas venu pour lui, il est mignon mais je ne suis pas venu pour lui.
Qu'alliez-vous vous imaginez ?
Après le petit déjeuner, retour sur le parking, qui se veut discret, politique de la maison oblige et vous l'avez compris, déjà venu le temps de repartir avec de grands sourires complices et les traits de nos visages ont rajeunis de 10 ans.
Le Pégase est une source de Jouvence
Établissement qui mérite d'y poser ses valises
Francis et Joana,
20 ans d'hôtellerie.