Bonjour à vous tous,
Je vous ai lu ces jours derniers et vos récits de jeunesse m'ont interpelés...Toi Edouard, en premier, tu as le don de nous donner "la carné dé gallina" en regardant derrière toi les bons moments que vous avez passés avec tous les copains, les BATA-BOYS, dans ce coin béni, angle rue des Cadets de Gascogne et rue Eugène Lendrat...Nous, les grands-frères, avant vous, avec les copains de mon âge, Sauveur Da Silva, Arthur Xavier, Manuel Martinheira, André Tendero, Gaëtan Pereira, Juan Navarro, Albino Polonia, et d'autres que je peux oublier, nous avons aussi nos heures de bonheur, de "staffas" et autres bêtises. Combien de fois, nous aussi, nous sommes allés aux rochers en partant de la piscine, en plongeant du grand plongeoir, à la vague à marée montante par dessus les fils de fer qui entouraient la piscine et revenir avant la marée descendante...C'était vers 13/14 ans...Un peu plus tard, avant de devenir coureurs cyclistes, avec aussi Tony Inzérillo, Vincent Mancuso, Tony Da Rosa, nous faisions des courses, tous les soirs, avec nos vieux vélos qui pesaient 14 ou 15 kgs en partant de devant l'épicier Charlot, par la rue du Dr Roux, le Bd Gergovie, la Route de Rabat, jusqu'au Zoo, pour tourner à gauche rejoindre la route côtière, et revenir vers les Roches par Oukacha, arrivée devant Charlot.....On rêvait déjà de devenir des grands en cyclisme...Quant aux "staffas", ceux qui pourraient s'en souvenir ne sont plus de ce monde....Seul, Manuel Martinheira, vivant au Brésil, pourrait se souvenir du "baccalao", par la fenêtre dans la rue d'Alésia....
ou encore la peau de mouton mise dans le feu sous les brochettes de Fernandel (Naripa)....Genres de "staffas" que nous ne pourrions plus accepter à l'heure actuelle par nos petits-enfants....
Gros bisous à vous tous.
DD